Cécile et les filles en Sicile

Today is the day ! Après s'êtres levées à 4h45 du matin, on se prépare et il est 5h35 : l'heure où on doit partir. Seulement, Maman n'arrive pas à fermer sa valise. (heureusement qu'on n'a pas pris plus de biscuits !) Une fois que c'est bon c'est au tour de Marine qui ne retrouve pas son chouchou. Après 10 minutes à chercher dans l'appart (ok 5 min), on part sans l'avoir retrouvé.

En sortant de l'hôtel, on assiste au superbe spectacle du lever de soleil sur la mer. J'ai le temps de prendre deux-trois photos mais on se dépêche car on est en retard.

Grande

Nous faisons quelques trajets compliqués avec le GPS coquin et le manque de station-service ouverte à cette heure matinale, mais au final on arrive à faire le plein avant de rendre la voiture !

On décolle enfin, on arrive à l'aéroport, on pose la voiture, on prend l'avion et hop on décolle...

Je passe les détails mais depuis l'atterissage mon oreille est bouchée.

Aussi une fois qu'on est arrivées, Marine a miraculeusement retrouvé son élastique !

Le retour à la maison se passe bien, même si je n'ai pas réussi à éviter l'autoroute en sortant de l'aéroport... Mystère... Lucille a même conduit un peu vers Chambéry.

Nous sommes ravies de notre semaine sicilienne. J'ai envie d'y retourner pour voir tout ce qu'on n'a pas vu !

Syracuse, à nous ! Ou plus exactement la presqu'île Ortegia que nous avons parcourue en long et en large avec différents objectifs :

- Aller au marché. En chemin nous avons regardé plusieurs cartes de restos pour se faire une idée de notre choix du midi. Nous repérons un resto un peu à l'écart qui nous plaît. Je me foule la cheville, mais ça a l'air d'aller... On trouve des gâteaux aux amandes, j'essaye de ne pas craquer sur tous... mais vu le prix j'aurais dû !

- Aller au resto. Nous visitons le port, récupérons un propectus pour une balade en bateau, admirons la fontaine avec les papyrus. Le resto choisi est parfait : linguine aux fruits de mer, linguine crevette pesto de pistache et tomates cerises, spaguetti à la sauce tomate (et basilic !). Le couple de restaurateurs est très gentil. Tous deux parlent très bien français et on aurait envie de sympathiser. A l'arrêt, ma cheville devient douloureuse. Après trois tiramisus délicieux, nous repartons.

Aujourd'hui, vendredi. Le soleil a remplacé les nuages jaunes. Après le petit déj, nous sommes sorties nous balader dans la ville. On est passées par le marché où Maman et Marine ont acheté des gâteaux. Ensuite, on s'est dirigées vers le resto qu'on avait repéré plus tôt. C'était très bon ! Maintenant, on retourne à l'hôtel poser quelques trucs puis on verra ce qu'on fait cet après-midi.

- Aller voir la place Duomo et les quatre palais indiqués par le routard dans le prolongement au nord de la place. Nous flanons ça et là avec de minimes détours au grès de nos envies. Tout est superbe.

- Aller à l'hôtel, reposer mon pied, et faire pipi.

- Aller au musée du papyrus, fermé l'après-midi. Mince.

- Aller faire du bateau, mais douleurs de ventre pour Marine, douleurs de cheville pour moi. A la place nous faisons un peu de shopping, mais tout est fermé. Il faudra revenir plus tard. Je trouve toutefois un pain de gel à placer au congel.

- Retourner à l'hôtel en changeant une nouvelle fois de chemin. L'avantage c'est que tout est plat ici ! Pas d'escaliers... Je mets le gel au congel, ce qui me permet d'avoir du froid sur ma cheville avant de ressortir.

- Aller faire des courses, mais impossible de retrouver une épicerie gourmande, les douleurs nous poussent à abandonner. On trouve quand même notre bonheur au petit supermarché : des petits cadeaux-souvenirs à manger et de l'eau. Nous achetons à manger pour le soir au même endroit que la veille.

Nous prenons notre dernier repas sicilien, aranchinis et panini jambon fromage et faisons nos valises.

Demain, encore un lever aux aurores... 4h45...

Une journée difficile où la chance nous a quand même bien souri. Nous profitons une dernière fois du somptueux petit déjeuner de l'hôtel avant de boucler les valises et de rendre les clés. L'hôtesse nous signale que nous n'avons pas profité des 20 euros de réduction sur les extras et nous propose un verre avant de partir. Comme la journée est tendue question timing, je décline, mais devant son insistance je demande de l'eau minérale à emporter. Autant celle du robinet à Santa Venerina était différente mais bonne au goût, autant celle de Cefalù est dégueulasse. Nous avions fait le plein la veille de bouteilles minérales mais nous n'avons pas assez pour la journée.
Première opération réussie, il reste le pique-nique et l'essence !

J'avais repéré un Conad (notre marque de supermarché fétiche) sur la route. En un quart d'heure nous avons de quoi remplir nos sandwichs, plus des compotes et de la mâche. Ah oui du chocolat aussi, comme le temps est à la tempête la température est de 18°C autant en profiter.

A la station un gars s'occupe de remplir notre réservoir, oui oui c'est bien du sans plomb. Ici le sans plomb s'appelle Super. Paiement par carte, tant mieux ! Même si j'avais du liquide exprès au cas où...

A 10h et quelques, nous décollons direction Palerme, puis bifurcation Catane. L'autoroute n'est pas plus agréable de ce côté. Beaucoup de travaux, des chauffards qui se rabattent brutalement devant, comme pour me punir d'aller si lentement : je dépasse la vitesse autorisée de 10 km/h seulement. J'aurais bien fait de la route touristique à la place, mais c'est un compromis pour avoir le temps de profiter d'une longue halte.

Nous nous arrêtons sur une aire dépotoir pour une pause pipi et nous repartons vers la sortie Piazza Armerina. Après trois quarts d'heure de route, bien plus agréable et de jolis paysages nous arrivons à 12h30 à la Villa romaine du Casale.

Un monsieur nous place dans la parking et nous mangeons nos victuailles dans la voiture. Moi ma mâche et mes biscottes, les filles leur pain de mie, leur fromage et leur jambon. Un pipi et c'est l'heure de la visite.

Soit dit en passant on ne m'a pas demandé de montrer la réservation que j'ai effectuée la veille sur les indications du site. Un guide nous aborde pour une visite commentée. Nous sommes tentées mais il faut être cinq. Nous attendons un peu, mais aucun autre visiteur français ne se présente. Nous partons donc visiter par nous-même.

La villa est magnifique. Nous admirons chaque salle.

A 15h nous démarrons la voiture direction Syracuse sans passer par Catane (je ne le sens pas).

Je ne regrette pas car les paysages sont très beaux. je dois juste me méfier du GPS qui me fait des blagues. Il aime les raccourcis exotiques et nous envoie sur les routes défoncées. Lorsque je denigre sa suggestion, impraticable à mon goût, il actualise le trajet pour me dire finalement au bout d'un kilomètre qu'il faut faire demi-tour. Heureusement bientôt je peux suivre les panneaux Syracuse. J'évite sans effort le raccourci en forte pente sur une route en ciment qui permet de couper une épingle à cheveux. J'ai bien apprécié la vue sur Vizzini et les monts vallonnés offrent de reposants spectacles, mais il est dommage que le temps soit très couvert et brumeux.

J'ai adoré la vue en arrivant sur Palazzolo Acreide. Magnifiques paysages malgré le temps. A Syracuse ça ne s'arrange pas nous sommes environnées de nuages jaunes de sable. L'ambiance est jaunâtre et la ville reflète la couleur. On se croirait dans un pays du désert.

Nous garons la voiture au parking non sans effort, car je suis épuisée. Nous traînons nos valises durant dix minutes sur les pavés et sous une pluie boueuse pour arriver à la résidence.

Après quelques déboires (nous ne trouvions pas notre appart et l'hôtesse d'accueil n'est pas très patiente), nous profitons un peu de notre logement pour souffler, mais pas trop longtemps : il est 19h30 il faut repartir pour aller manger. Nous votons à l'unanimité pour du miam-miam à emporter que nous pourrons manger à l'appart.

Je repère quelques trucs à l'avance. Nous sortons, mais je me suis désorientée et nous partons à l'envers. Sur le moment, devant l'étendue d''eau je ne comprends plus rien, nous repartons dans l'autre sens, puis encore par là et au final on tombe dessus par hasard. Pile ce qu'on voulait !
On prend deux paninis maison, épinard mozza et jambon fromage et deux aranchini tout chauds.

Lucille et google nous guident pour rentrer car je suis paumée. Le repas fait du bien, mais nous avons oublié de reprendre de l'eau car ici elle est aussi dégueulasse qu'à Cefalù. On repère un petit supermarché sur le plan. Mais il ferme à 20h30 et il est 20h15. Je prends le dernier courage qu'il me reste et remet mes chaussures. Après trois ou quatre hésitations et aller-retours devant notre hôtel, je finis par remettre mon GPS interne en route et je trouve l'épicerie. Mes trois litres en poche, je repars sans plan à l'hôtel, ouf ça va doublement mieux.
Repos bien mérité !

Jeudi on reprend la voiture direction Syracuse. Après 2h de trajet on arrive à la villa romana (c'était très joli !). On reprend la voiture après de multiples pauses pipi on arrive sous un ciel jaune (tempête de sable). Ensuite on trouve l'hôtel et pouf ! Dodo...

Cet hôtel tient aussi ses promesses au petit déjeuner : beaucoup de choix et de services. Toujours des pâtisseries mais sans gluten aussi.

Nous partons passer la journée au centre-ville de Céfalù qui se trouve à 10 minutes à pied de l'hôtel, dix minutes de dénivelé avec des escaliers.
Nous passons la matinée au bord de l'eau sur le sable fin et la vue sur la vieille ville. Je lis, Marine a froid, et Lucille bronze après s'être baignée.

Le vent et la faim nous chassent vers midi, nous partons au centre faire du shopping. Je laisse les filles à leurs essayages et je fais le deuxième (et troisième) trajet jusqu'à l'hôtel pour profiter des toilettes. Je rejoins les filles qui ont fini juste avant la fermeture. Je paye un pantalon et deux hauts.

Nous nous arrêtons quelques blocs plus loin pour déjeuner. Je prends une assiette de verdure : brocolis, chou-fleur et pomme de terre, très bon. Marine un panini et Lucille un panini aussi, mais malheureusement les pepperoni n'étaient pas assez charcutiers pour elle : ce sont des poivrons ! Quelques déboires de taches sur le beau pantalon (pas le neuf mais presque) viennent un peu gâcher le plaisir, mais les gens du snack sont adorables et Lucille revient des toilettes avec le sourire : les tâches sont parties ! On enlève les poivrons que nous mangeons Marine et moi avec délice.

A 13h30 les enfants viennent manger, c'est la sortie de l'école. Nous repartons vers la vieille ville manger un dessert sur la place de la cathédrale. Un dernier petit tour pour visiter le coin, avant de repartir vers l'hôtel, le vent est un peu glacial.

Il est 16h, dehors le temps se couvre et le vent souffle en rafales. Nous décidons de rester au chaud. A 18h nous nous préparons à ressortir (cinquième fois que je prends ces escaliers dans la journée). Nous trouvons un resto le long de la plage. Le vent s'est calmé, il fait bon nous mangeons dehors. Risotto marinara, raviolis mediteranea, pizza diavolo. Très bon.

Grande

Une petite glace pour la route. Ici le nombre de boules de glace dépend du type de contenant, donc un cornet correspond forcément à trois boules ! Marine n'en prend qu'une, la serveuse ne comprend pas, Lucille jettera une boule sur le chemin, moi j'avais juste un petit pot.
Nous avons maintenant le courage de remonter (sixième fois pour moi, enfin troisième montée).

Ce soir j'ai bien travaillé le trajet du lendemain. Nous allons le rallonger un peu, mais pas trop. Au lieu de 2h20, nous ferons 2h+3h avec une halte au milieu.

Mercredi, bronzage sur la plage, shopping, panini (aux poivrons), petite balade dans la ville, hôtel, lecture, resto, glace, hôtel, dodo.

Réveil 8h, petit déjeuner, départ 10h. Nous quittons Santa Venerina pour Cefalù. L'objectif est de rejoindre la ville au Nord de la Sicile avec des haltes sympa, un joli trajet et sans allonger la durée de façon exagérée. En temps normal 2h30 suffisent, nous avons mis 8 heures ! Mais quelles heures !

Heure 1 : Zig-zag sur le volcan que nous rasons côté est pour arriver à Castaglione di Sicilia et les Picole Gole Altancara. Le petites gorges sont peut-être moins spectaculaires que les grandes, mais elles sont très belles et offrent une petite randonnée de mise en appétit avant l'heure suivante consacrée au déjeuner.

Heures 2 et 3 : visite de Castaglione et déjeuner d'un plat de pâtes : Norma, tomates fraîches et pistaches.

L'heure 4 est déjà entamée lorsque nous repartons direction Randazzo moui...

Heure 5 : Cesarò ! Le paysage est magnifique, l'Etna que nous longeons au Nord nous regarde en toute majesté. C'est valloné, vert, un petit goût d'Irlande avec des murets de pierre de lave.

Heure 6 : Arrivée à Cesarò, changement de paysage et de direction : plein Nord ! La montagne n'est pas encore printanière, le paysage est un peu monotone, mais arrivée au col, l'autre versant se verdit et bientôt nous apercevons la mer, les îles éoliennes, l'eau est d'un bleu azur, céruléen.

Heure 7 : Arrêt à San Fratello, superbe village perché et vue panoramique.

Nous rejoignons Santa Agata di Militello pour prendre l'autoroute aux mille tunnels entrecoupée de ponts. C'est assez ennuyeux et la route n'est pas en très bon état. Arrêt minute sur une aire d'autoroute avec soit-disant des toilettes. Jamais vu ça. Une déchetterie.

Heure 8 : Arrivée à l'hôtel, vieux manoir très classe ! Nous repartons bientôt à pied voir la plage et le coucher de soleil et trouvons un petit resto pour deux risottos et une calzone.

Grande

Mardi, voiture, gorges de l'Alcantara, voiture, resto, voiture, pause pipi, voiture, ah ça y est on voit la mer ! Céfalù, on arrive à l'hôtel ; il est super classe, on pose nos affaires et on ressort. On assiste au superbe coucher de soleil puis on mange dans un resto où je me suis régalée.

La journée commence par un autre petit déjeuner pâtissier. Cette fois j'ai adoré les petits gâteaux très légers dedans et super craquants tout autour grâce aux cornflakes qui décorent cette petite boule délicieuse.

Nous avons rendez-vous sur le parking à 9h avec Giacomo un guide italien-autrichien-anglais qui est très sympathique et parle un très bon français agrémenté de fantaisies linguistiques ; quand il ne connaît pas un mot, il demande "Comment vous dites to attack", moi "attaquer". Ah oui.

Nous partons chercher une autre famille à quelques minutes de là. Surprise c'est aussi une famille mères-filles et même doublement car la grand-mère est là aussi. Nous partons donc à sept plus le guide à l'attaque de l'Etna.

Nous avons parcouru l'Etna. Nous y avons d'ailleurs rencontré une autre famille française avec qui nous avons mangé le soir même. Notre guide était également très sympa et j'ai pu apprendre beaucoup de choses grâce à lui.

Giacomo connaît très bien son sujet et nous explique toutes les particularités volcaniques de l'Etna.

Nous sommes allés voir la coulée de 2002, année explosive, oui confirme Corinne à l'arrière, maman d'Anna, et je surrenchéris oui explosive ! Nos aînées ont le même âge, son autre fille, Flore, 13 ans, est en cinquième. Notre petite groupe sympathise...

Nous visitons une grotte formée par une coulée sub quelque chose, celle qui passe sous la coulée au dessus. A une ancienne époque, ces grottes servaient de réserve de glace car elles emprisonnent la neige.

Giocomo nous équipe de casques et nous suivons la trace de la coulée le long du boyau, plus ou moins large suivant le temps resté par la lave, et nous ressortons plus loin.

Ensuite nous partons randonner durant une heure sur un cratère, l'un des 24 de la boutonnière de 2002. Le paysage est magnifique. L'effet des bouleaux tordus tout blancs sur fond noir est saisissant. De petits buissons ronds et plats, appelés oreillers de belle-mère, car épineux, poussent ça et là.

La marche sur les cendres cracotte au rythme de nos pas. On aurait bien envie de continuer malgré le froid.

De retour à la voiture nous visitons depuis l'habitacle une partie de l'ancienne route et Giacomo nous montre l'endroit où la lave a tout recouvert.  Dehors c'est la tempête de neige.

Un petit café dans un petit chalet touristique et nous voilà sur le chemin du retour. Nous sommes tous assez tristes d'arrêter là la balade, mais l'autre famille est intéressée par le restaurant de notre hôtel nous échangeons nos numéros et je réserve pour sept la table du soir.

Il est déjà 14h passées. Un repas de pâtes, une sieste lecture lecture et nous passons une très agréable soirée avec Annick, Corinne, Anna et Flore au resto. Pour une fois j'ai pu manger des légumes uniquement des légumes ! Il suffit de demander... Ah et un dessert, euh non deux !

Un appel de Guillaume et au dodo !

Une presque bonne nuit de sommeil, lever 9h pour aller prendre le petit-déjeuner de la Tenuta : gâteau au citron, crumble aux pommes, céréales natures, petit pain et beurre, café et eau pétillante, tout ça est bien sucré !

Aujourd'hui, il pleuvait, il a plu toute la journée ! L'excursion initialement prévue a donc (et malheureusement) été annulée... Nous étions censées faire du body-rafting mais à la place on s'est dirigées vers Giardini-Naxos, pour voir la mer.

De retour à l'appart, nous prenons notre temps, dehors le ciel est couvert. Nous décollons de l'appart à 11h pour aller à Giardini Naox par la départementale, mauvais souvenir de l'autoroute de la veille, et nous profiterons peut-être des paysages. En fait pas vraiment car c'est assez urbain... Mais nous trouvons une parapharmacie pour acheter une nouvelle brosse à dent à Marine, l'ancienne s'étant un peu cassée quand j'ai fermé la valise à l'aéroport. De l'argent au distributeur, ça peut toujours servir, il parait que les stations d'essence ne sont pas toujours équipées de paiement CB. On verra lorsqu'on atteindra le mi-plein. Pour l'instant ça va, la voiture est en réalité une Panda hybride ! Mais avec une boîte manuelle. J'ai vu qu'elle se rechargeait dans les descentes.

Après quelques hésitations sur l'arrivée (je cherchais un parking en périphérie), nous finissons par nous garer plein centre, en bordure de mer. Impossible de trouver le parcmètre. Je demande à un buveur de bière sorti prendre l'air, pas besoin aujourd'hui, all is free ! Il a envie de papoter et me demande d'où je viens, mais les filles sont dans la voiture, je ne m'éternise pas.

La faim nous fait choisir le resto devant la voiture, en plus il y a des pizzas et la vue sur la mer est très belle. Une diavolo, une parmigiana et une vegeteriana.

Autant le resto était désert à notre arrivée (12h30 passées), autant il est plein lorsque nous partons faire une balade de digestion sous la pluie le long de la mer.

Après avoir dégusté de délicieuses pizzas italiennes on est sorties apprécier le paysage malgré le mauvais temps.

Comme on peut donc l'imaginer, on ne s'est pas arrêtées pour bronzer, nous avons simplement marché le long de la plage tout en regardant les vagues. En parlant de celles-ci, je peux vous affirmer qu'elles étaients plutôt hautes, c'est très joli quand elles s'écrasent sur les rochers.

Au retour je continue le long de la côte pour du tourisme au sec motorisé et je prends l'autoroute à Taormine pour rentrer vite fait !

Finalement la pluie s'est intensifiée alors nous avons pris le chemin inverse pour retourner au chaud dans la voiture. Seulement pour rentrer nous sommes passées par Taormina qui offrait de très beaux paysages aussi.

L'état de la route est meilleur sur ce tronçon. Arrivées sous un déluge (temporaire) à l'appart nous profitons d'une fin d'après-midi farniente : sieste, lecture, lecture sous le son tonitruant des éclairs.

Arrivées à la maison, j'ai beaucoup lu puis nous sommes parties manger.

Nous mangeons avec plaisir au resto le soir. Cette fois nous avons compris comment ça marche, un menu unique, entrées en buffet, premier plat pour les filles (raviolis, dont Marine a mangé les deux parts finalement), second plat pour moi (uniquement les épinards pour moi, j'ai laissé le lard à Lucille). au dessert cheese cake à la pistache Mium.

Le repas de ce soir-là ne sera pas mon préféré mais j'ai apprécié le repas car on a eu le droit à un spectacle d'éclairs. Il y a en avait tout le temps et on pouvait bien les voir pour certains.

Ensuite est venu le moment du dessert : je n'aimais pas non plus pour le bonheur de Maman qui était ravie d'en avoir deux. Le serveur arrive et Marine précise que deux suffiront, Maman est déçue mais conclut que c'est plus raisonnable comme ça. Seulement quand il revient, il m'en donne un ce qui provoque chez Maman un très grand sourire. Celui-ci disparait quand elle remarque qu'il ne lui en a pas donné à elle. Je lui passe le mien en rigolant.

Ce soir pas de film, lecture...

Après re-lecture et dodo !

Voici les notes prises dans notre cahier de voyage, en noir les miennes (Cécile), en rouge celles de Lucille.

Elle commence bien cette cinquantième année ! Nuit très courte, réveillée avant mon réveil, je l'éteins, tant mieux il ne sonnera pas à 3h et ne réveillera (peut-être) pas Guillaume. Le départ est dans la foulée. Moment de total incompréhension dans la salle de bains lorsque Lucille sort l'appareil pour boucler ses cheveux à 3h05. Nous partons presque à l'heure, 3h30 et quelques.

Le trajet est monotone, mais je suis éveillée. Grenoble, Chambéry, Annecy. Waze n'arrive pas à nous faire éviter la vignette, mais, avec Marine, on s'obstine et on finit par sortir à Saint-Julien-en-Genevois. Pause pipi, recharge téléphone, biscuits. Il est 5h30, on repart avec Waze en mode sans péages. La Suisse est bizarre, je suis fatiguée, je dis à haute voix tout ce que je fais plusieurs fois. Là il faut tourner à gauche, là il faut tourner à gauche, je tourne à gauche... Nous arrivons au parking courte durée à 5h35.

Le temps de trouver le valet de parking, nous passons les différentes étapes de l'aéroport de Genève rapidement et sans encombre, ah si une paire de ciseaux oubliée !

J'ai faim, mais j'ai laissé les biscuits dans la valise, j'achète des crackers ni sucrés ni salés qui me sauvent la vie.

Le voyage est assez horrible : 2h avec un bambin qui gigote et qui hurle juste derrière nous. J'arrive à dormir 1h à peine.

Arrivée à Catane sous le regard de l'Etna très beau.

Aujourd'hui réveil à 2h40 pour ma part, départ vers 3h20, arrivées à l'aéroport de Genève, décollage, atterrissage et, enfin, nous voilà en Sicile à Catane. En sortant de l'aéroport, tout est très beau, on voit le volcan et j'ai l'impression d'être en été. Ensuite on passe chercher la voiture (qu'on a mis du temps à trouver d'ailleurs) et on se dirige vers l'hôtel.

Nous rejoignons l'agence Avis, où Marilu me souhaite un joyeux anniversaire en retard, en même temps que ma soeur par texto, c'est surréaliste. La voiture Panda blanche n'a pas été facile à trouver sur le parking, j'ai des soucis pour épeler l'immatriculation correcte aux filles qui cherchent aussi. Alors on commence à s'énerver jusqu'au conseil avisé d'un père de famille qui nous suggère d'appuyer sur le bouton de la clé. Ah oui pas con. Elle est là ! Oui mais elle est grise, normal qu'on ne la trouve pas !

On met en route le GPS sur mon téléphone (appli hors ligne fournie par notre agence de voyage) mais il ne tient pas bien tout seul alors Marine me guide, tant mieux. Moment de panique au premier péage : je ne trouve pas comment baisser ma vitre, en fait le bouton est sur ma droite ! Drôle de voiture...

Les routes ne sont pas très belles, je ne sais pas pourquoi les panneaux de limitation de vitesse changent sans arrêt 80 60 40 60 alors que les Siciliens roulent tous à 100 ! C'est pas grave, ils sont tous sur la voie de gauche, car celle de droite est complètement trouée.

Je m'endors sur le trajet mais en me réveillant c'est toujours aussi joli ! Sinon, j'ai à ce moment-là très faim et Maman et Marine sont très fatiguées (ce qui est un peu fatiguant 😅). Du coup on arrive à l'hôtel : il y a deux chiens mais ils ne s'occupent pas de nous donc ça va.

Arrivées à l'agriturismo, grand domaine vinicole qui accueille aussi des touristes, nous nous installons dans un petit appart deux-pièces. Une grande chambre pour les filles et un petit lit pour moi dans le salon-cuisine.

L'hôtel a un resto, bourré nous dit le réceptionniste avec son français, mais il nous fera de la place. Je n'ai rien compris au prix et au menu, nous prenons le premier et le second plat : pâtes aux aubergines, viande grillée et salade de crudités, et laissons de côté les antipastis et le dessert. Nous avons très bien mangé, voire un peu trop.

On pose ensuite nos affaires et on file au resto. Après de nombreuses incompréhensions avec les serveurs, nous sommes servies et les pâtes étaient su-per bonnes. Repues, on est rentrées, Maman & Marine font une sieste alors je sors dormir dehors, au soleil. Je ne sais pas ce qu'on fera d'ici ce soir mais pour moi ce séjour commence très bien !! P.S. On voit la mer aussi !! :)

Après 2h de sieste bien méritées, nous tentons l'aventure du supermarché avec Lucille. On arrive à trouver sans trop de souci, merci google maps, le GPS et Lucille ! Nous achetons de quoi manger le soir, un goûter et un pique-nique pour lundi. Impossible de trouver une soupe pour moi. Je m'apprête à acheter des légumes à cuisiner quand un vendeur tout gentil s'approche avec son téléphone en mode traduction google. "Do you need help?" Je change la langue en Francese et je marque "soupe en brique". Le vendeur me trouve illico la Zuppa !

La fin de la journée est simple : organisation du lendemain, réservation du resto pour le dimanche soir, préparation des pâtes (anneaux siliciens) pour les filles et soupe pour moi, puis repas, film (Soul) sur la tablette et il est temps de dormir !